On prépare nos affaires, la soirée approche. 17h30. Phrase la plus clichée du monde: coup de théâtre, ou devrais-je dire, coups de bass. On regarde par la fenêtre, sort la tête dehors. C'est encore le jeune d'à côté; son oncle n'est pas là faque y fait le party. On entend de la grosse bass passer à travers les murs. On est dans la cuisine, dans l'salon, dans la chambre, la toune de dance s'écoute bien de n'importe où. En plus, y'a juste pas de mots pour

2h30 plus tard, on entend mal Pierre et Yvon décrire le match; ça s'en vient fuck'n ridicule. La zamboni sort, le menou se tanne. Police. 911.
2h plus tard, le boum-boum était mort depuis une bonne heure. Ding dong. Y sont là. Fait rentrer les deux jeunes hommes tout de bleu vêtus. Explique que c'était "encore" trop fort à notre gout et qu'à la demande de Sa Majesté le voisin, on a procédé à l'appel. Parles-parles jase-jase avec les deux gentils messieurs, merci d'être passé, mais comme il n'y plus de musique, ça ne sert vraiment à rien d'aller intervenir à côté. Ça va juste le frustrer encore plus et on risque de finir par avoir à remplacer 8 pneus crevés. Les policiers sortent et comme je referme la porte

Quel bonheur!
Hier, on a appelé re/max. Réduction de 20'000$ sur le prix de vente de la cabane. Signe en bas. Merci bye. Faut vendre vite, comprends-tu?
2 comments:
Vend-moi ca pis vient-en dans l'nard ...
Vend-moi ça pis vient-en su'a rive-sud...
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