Tuesday, October 28, 2008

Les bouchons - Part II

Samedi soir, partie de hockey. J'y tenais et le menou aussi. Y'a fait un temps de cul pour ne pas dire un temps de canard (ducks – canard – Anaheim – ok, elle était facile), donc on attendait ça mettons. On n’a rien fait de la journée, sauf patienter pour voir la game et passer une belle soirée en avant d'une raclette sur la table à café du salon. Miam.

On prépare nos affaires, la soirée approche. 17h30. Phrase la plus clichée du monde: coup de théâtre, ou devrais-je dire, coups de bass. On regarde par la fenêtre, sort la tête dehors. C'est encore le jeune d'à côté; son oncle n'est pas là faque y fait le party. On entend de la grosse bass passer à travers les murs. On est dans la cuisine, dans l'salon, dans la chambre, la toune de dance s'écoute bien de n'importe où. En plus, y'a juste pas de mots pour décrire à quel point j'hais c'te criss de musique à marde là. Toujours le même osti d'beat pendant 2h30, comme si dans les années 80, il s'était acheté un ti clavier casio chez radioshack à 14.95$ et qu'il avait laissé runner le demo en loop jusqu'à ce que les batteries rouges eveready avec le chat dessus crèvent.

2h30 plus tard, on entend mal Pierre et Yvon décrire le match; ça s'en vient fuck'n ridicule. La zamboni sort, le menou se tanne. Police. 911.

2h plus tard, le boum-boum était mort depuis une bonne heure. Ding dong. Y sont là. Fait rentrer les deux jeunes hommes tout de bleu vêtus. Explique que c'était "encore" trop fort à notre gout et qu'à la demande de Sa Majesté le voisin, on a procédé à l'appel. Parles-parles jase-jase avec les deux gentils messieurs, merci d'être passé, mais comme il n'y plus de musique, ça ne sert vraiment à rien d'aller intervenir à côté. Ça va juste le frustrer encore plus et on risque de finir par avoir à remplacer 8 pneus crevés. Les policiers sortent et comme je referme la porte j'entends : "allo, comment ça va?" Le p'tit calice était dehors, juste sur le coin de ma maison et il attendait ses collègues de travail. Confirmé! Le jeune ti-cul est aussi une police.

Quel bonheur!

Hier, on a appelé re/max. Réduction de 20'000$ sur le prix de vente de la cabane. Signe en bas. Merci bye. Faut vendre vite, comprends-tu?

2 comments:

Mère-poule said...

Vend-moi ca pis vient-en dans l'nard ...

Danielle said...

Vend-moi ça pis vient-en su'a rive-sud...